Avez-vous déjà entendu parler du nain de cour ? Oui, sûrement. Des mégotiers et des voleurs de cadavres ? Un peu moins. Que dire alors du punkawallah, serviteur indien chargé d’agiter les éventails, ou de l’ermite de jardin, payé pour se laisser pousser la barbe et orner une grotte au fond d’un parc anglais ?
Ces professions disparues ont un point commun : ce sont des sales boulots, périlleux, sinistres, ardus, grotesques ou avilissants. Ce dictionnaire, le premier du genre, en dresse l’inventaire avec humour, de l’Antiquité jusqu’au XXe siècle.
À l’heure où l’on débat des métiers essentiels, de la pénibilité et de la précarité du travail, Nicolas Méra nous rappelle que les emplois méprisés et mal rémunérés ont une bien longue histoire.