Le Roi Concombre, c’est le projet un peu fou de créer un jeu de société inspiré des anecdotes les plus farfelues de l’histoire…

Saviez-vous que la sueur de gladiateur servait d’aphrodisiaque dans l’Antiquité ? Qu’un éléphant géant a failli remplacer l’Arc de Triomphe à Paris ? Ou encore que Londres fut submergée par un tsunami de bière en 1814 ? Ces anecdotes folles (mais authentiques) émaillent l’histoire depuis ses premiers soubresauts. Dans l’univers du ROI CONCOMBRE (éd. Dujardin, 2024), jeu d’ambiance ludique et facétieux, les joueurs ont la lourde charge de démêler le vrai du faux ! Se confrontant à 250 anecdotes toutes plus invraisemblables les unes que les autres, ils doivent deviner la bonne réponse et bluffer leurs adversaires. Gare aux pépins…
Le nom du jeu fait écho à l’histoire du roi birman Theinhko, qui régnait au Xe siècle, et connut une fin cocasse : il fut tué par un paysan à qui il avait dérobé des concombres. Pour éviter l’humiliation, la reine offrit au laboureur le poste vacant. Ce dernier fut couronné sous le titre de « Roi concombre ». A l’intersection entre grande et petite histoire, comme la plupart des anecdotes du jeu, ce fait incongru nous a beaucoup plu.

Comment on joue ?

Dans l’univers du ROI CONCOMBRE, les joueurs doivent réécrire l’histoire à l’aide de 250 anecdotes folles – mais véridiques – tirées des moments les plus stupéfiants de l’histoire. Le maître du jeu leur livre une anecdote tronquée avec plusieurs propositions de réponses : ils doivent voter pour la proposition qu’ils estiment authentique et piéger le maître du jeu si celui-ci a essayé de les bluffer avec une proposition inventée ! Chaque joueur est à la tête d’une armée-concombre, matérialisée par des pions, et les utilise pour voter et prendre en défaut le maître du jeu. Au terme de la partie, celui dont l’armée-concombre est la plus puissante l’emporte !

Où le trouver